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l'Egypte Ancienne
Hatchepsout

1. Le nom de mon site? 
 
Pourquoi Hatchepsout? :) Tout simplement car je la trouve mistérieuse, intelligence, courageuse,... 
Une espéce de mentor. Mais elle n'est pas pour autant une personne parfaite, comme chaqu'un elle a c'est défaut. En disant que c'est mon mentor, je veux dire que c'est une personne qui ma bcp interpeller et elle m'inspire dans la vie de tout la jour, je ne voudrai pas vivre sa vie, mais je l'apprécie, c'est tout! 
 
2. Hatchepsout 
 
nom de naissance : 
 
Hat-Chepesout qui veut dire la souveraine de Nobles. 
 
nom de couronnement 
 
nom d'Horus celle qui est riche de la puissance créative 
nom des Maitresses la verdoyante d'année 
nom d'Horus d'Or celle dont les apparitons sont divines 
Roi de Basse et Haute d'Egypte Le régle est la puissance de la lumiére divine 
fils du corps de Rê celle qui s'unit a Amon (khenemet Imen) 
Taureau puissant devient Puissance de Kas  
 
couronnement 
 
Hatchepsout se fait sacrer Pharaon de Deux Terres, en endossant la douvle couronne de la Basse(rouge - la deshret) et la Haute ( blan - la hédjet) Egypte, en tenant le sceptre de la fouet, et posant le barbe postiche sur son menton. 
 
Elle s'entoure de quelques vieux fidéles fonctionnaires du temps de son pére Thoutmosis I tels que Inémi, le Grand Architecte et Djéhouti, le Grand Trésorier. Mais elle s'adjoint aussi les services de loyaux collaborateur comme Néhésy, le chancelier qui conduira son expéditions au pount, Hapouseneb, le vizir et grand prêtre d'Amon qui supervisera les voyages et inspectera les grand travaux royaux, Pouyemrê et Sennemout, le Grand architecte qui construira son temple funéraire de Deir-el-Bahari. 
 
3. L'egypte au tems d'Hatchepsout 
 
 
Relation étrangére 
 
A cette époque de la XVIII dynastie, les envahisseurs sont tous refoulés au frontiéres, les Hykhos au nord et les Nubiens au sud. MAis un royaume demeure celui du Mitanni qui va devenir au redoutable adversaire. 
 
Economie 
 
Le régne de paix d'Hatchepsout va permettre le développement de l'agriculture et de l'artisanat qi subissaient les aléas de la guerre. Et l'acroissement du commerce de matiéres premiéres comme le calcaire, l'albatre et les turquoises. Et aussi reprendre les échanges avec les pays voisins en favorisant davantage les transport et la navigation. 
 
Constructions 
 
Elle va construire des obélisques, embellir et fortifier Karnak et le temple d'Amon, les villes de Thébes, Edfoun, Abydos et en dessous de la 2 deuxieme cataracte Bouhen et d'autre en Nubie. Et le plus connu, son temple funéraire de Deir-el-Bahari, en plus de ses deux tombes.  
 
Voyage 
 
Hatchepsout va pendant son régne préparer une expédition au pays de Pount, qu'il fallait trouver en accédant par l'embouchure du Nil ou encore en passant directement par le port de la Mer Rouge de Qoser. Elle raportera des parfums indispensable au plaisir des dieux. 
 
4.Hatchepsout : son histoire 
 
L'exceptionnelle pharaonne Hatchepsout, première déesse royale qui régna en l'an 1500 avant J.-C. sur le trône de la Basse et Haute Égypte ,est la fille aînée du roi Thoutmosis I et de la reine Ahmès. Elle est née avant l'avènement au trône de son père. La légende de la naissance divine d'Hatchepsout, dont le nom signifie «suprême noblesse féminine», relatée dans des fragments du temple d'Aménophis III à Louxor, est ahurissante. Lors d'un Concile des neuf dieux, Amon-Rê, Seigneur des Trônes des Deux Terres, déclare son intention d'engendrer le prochain monarque. Il doit d'abord séduire la première femme du pharaon. «La reine Ahmès, écrit Thot, divin scribe et maître du savoir, est d'une beauté à nulle autre pareille; c'est la femme de Thoutmès I, roi de la Haute et Basse Égypte.»  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Thot conduit Amon-Rê auprès de la reine Ahmès. Amon-Rê, empruntant les traits du mari, pénètre aisément dans la chambre de la reine. Fasciné par la beauté troublante de la reine dans son sommeil, Amon-Rê se glisse sous les couvertes royales. Le divin parfum d'Amon-Rê réveille la reine. Fier comme un cobra, Amon-Rê lui révèle son identité. Entre deux étreintes, elle lui dit: «Seigneur, comme votre renommée est grande et comme il est merveilleux de voir votre magnificence! Vous avez allié ma majesté à votre gloire, et votre souffle se répand en tout mon corps». La reine, émerveillée des charmes de son divin amant, accueille ses ardeurs. Il lui déclare qu'elle enfantera de lui. «Hatchepsout, tel sera le nom de la fille que j'ai placée en ton corps. Elle régnera sur l'Égypte entière, et je lui donnerai ma gloire, mon autorité, ma couronne et ma divine protection». Quittant la reine Amhès encore extasiée, Amon-Rê se rend chez Khnoum, dieu chargé de modeler les corps humains, et lui dit: «Va assurer la création de cette future reine d'Égypte. Façonne son corps et son esprit d'éléments empruntés aux miens. Qu'elle soit supérieure même aux dieux, car je lui ai donné toute la santé, la richesse, la force et la félicité nécessaires pour qu'elle vive à jamais comme le dieu Rê». Khnoum s'attelle à la tâche. Il s'assoit à sa table de potier et façonne avec sa tour deux petites figures, Hatchepsout et son esprit. Pendant que la déesse Héket, divinité à tête de grenouille, s'agenouille devant ces figures et leur transmet la vie, Khnoum psalmodie ses incantations: «Je te crée avec des éléments empruntés à Amon, le premier dieu de Karnak...» À l'approche de la naissance, les dieux interviennent à nouveau par Khnoum, dieu à tête de bélier. Amon-Rê dirige la procession vers la chambre d'accouchement. La reine Ahmès, étendue sur un grand lit à pattes de lions, est confiée à Meskhénet, déesse de la naissance. Toutes les divinités de la maternité et de la naissance sont présentes: Isis, Nephthys, Reddjédet, Bès, nain grotesque affublé d'une peau de lion, Touéris, déesse à la tête d'hippopotame, etc. Ainsi s'accomplit la spectaculaire naissance de la divine Hatchepsout. On lui confère toute la santé, la richesse, la force et le bonheur. La déesse Hathor la présente à son père Amon-Rê. L'enfant royal est entourée de toutes les sollicitudes. Elle est allaitée par deux déesses à tête de vaches, que l'on voit sur les bas-reliefs du temple mortuaire de Deir el-Bahari. Dans le récit de sa jeunesse qu'elle a fait graver sur son temple de Deir el-Bahari, elle entend montrer que Thoutmosis I l'avait préparé très jeune au pouvoir 
Son couronnement : 
Le rituel du couronnement s’est déroulé à Héliopolis, la ville sainte. Comme pour ses prédécesseurs, Hatshepsout est reconnue pharaon légitime par Atoum, le créateur de toute chose, Amon cautionnant cet acte. Puis, elle reçoit la couronne de Haute et Basse Égypte des mains d’Horus et de Seth pendant que Thot et Séchat enregistrent son nom dans les Annales et sur l’Arbre de Vie. Le rituel divin achevé, un tour des cités commence afin de reconnaître et de communier avec les divinités majeures. Hatshepsout devient alors un trait d’union entre les diverses expressions du divin. Enfin, le couronnement s’achève par une acclamation de la cour qui reconnaît Hatshepsout pour souverain. Ainsi, sa consécration définitive en tant que Pharaon a lieu en l’an 16 lors de la fête d’Opet organisant un jubilé rappelant son couronnement. D’après les peintures ornant sa tombe thébaine, on sait qu’elle a reçu de nombreux présents. Thoutmosis est présent mais représenté derrière elle. Cette fête permet le récapitulatif des grands événements de son règne. 
Le déroulement de la fête d’Opet est simple. La triade d’Amon soit Amon, Mout, Khonsou, quitte Karnak sur la barque sacrée portée par les prêtres jusqu’au temple de Louxor. Le cortège est ouvert par un soldat , puis parvient au fleuve où les barques sacrées étaient placées sur les barques fluviales pour la remontée vers Louxor. Tout au long du chemin, la procession ainsi que les pèlerins s’arrêtent dans des reposoirs-stations créés par Hatshepsout. Une fois au temple, les noces divines d’Amon et de Mout peuvent avoir lieu. La signification symbolique de cette fête est le renforcement du potentiel divin de pharaon par la régénération de son Ka. Ainsi, Hatshepsout réaffirme son pouvoir tout en continuant à associer Thoutmosis puisqu’il est présent. Elle ne se conduit donc pas comme une usurpatrice mais comme une souveraine consciente de ses devoirs et désirant réaffirmer son règne au yeux de tous. 
 
Une femme au pouvoir 
 
Femme politique exceptionnelle, elle parvient à accéder pleinement au pouvoir suprême, traditionnellement réservé aux hommes. Quoiqu'il en soit, c'est d'abord Thoutmosis II, fils de Thoutmosis I et de Moutnefret, qui devient roi à la mort de son père. Hatshepsout, probablement plus âgée que lui, est sa « grande épouse royale ». Elle semble déjà jouer un rôle particulièrement important. Elle porte le plus souvent le titre « d'épouse du dieu ». A la mort de Thoutmosis II, après 3 ou 13 ans de règne, le jeune Thoutmosis III, issu de son union avec Isis, une épouse secondaire, monte nominalement sur le trône, mais c'est Hatshepsout qui exerce le pouvoir. D'après les textes de la Chapelle Rouge, elle aurait accédé à l'autorité en un an 2, sans précision de règne. En tous cas, elle prend tous les attributs de la royauté avant l'an 7, et est pourvue d'une titulature royale complète. Son nom de couronnement est Maâtkarê (« Maât est le ka de Rê »). Pour autant, elle n'usurpe pas le pouvoir du fils de Thoutmosis II, qui est mineur et continue à régner conjointement. Il s'agit donc d'une véritable régence , même si Hatshepsout a clairement la prééminence politique.  
Cette corégence est une innovation. Hatchepsout aurait pu se contenter d'être simple « régente » comme les reines Aahotep II (régente lors de la minorité du roi Ahmosis), et Ahmès-Néfertary (auprès de son fils le roi Amenhotep I), au début de la dynastie. Elle se fonde probablement sur ces proches antécédents, mais franchit une étape supplémentaire en prenant tous les attributs de la royauté, faisant ainsi coïncider la pratique et la théorie de l'exercice du pouvoir. Sur les murs de son temple à Deir el-Bahari, elle justifie a postériori sa prise de pouvoir par le mythe de la théogamie : le dieu Amon se serait uni avec sa mère Ahmès pour l'engendrer. Ses représentations la figurent souvent portant la barbe postiche et d'autres éléments typiques du costume masculin. Sur certains bas-reliefs, ses seins sont à peine visibles : il s'agit de montrer qu'elle est l'égale absolue des rois.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Elle sut s'entourer de haut fonctionnaires zélés et d'une fidélité à toute épreuve. Ils étaient une quarantaine qui comptait parmi ses fidèles, dont : -Senenmout, architecte de la reine. A la fin de son règne, il cumulait une vingtaine de fonctions tant administratives que religieuses. 
-Nehesy, chancelier. Il conduisit l'expédition commerciale organisée par la reine vers le pays du Pount. 
-Hapouseneb, vizir et grand prêtre d'Amon, directeur de tous les prêtres. Il inspectait les grands travaux et supervisait les voyages. 
-Pouymrê, deuxième prophète d'Amon et architecte talentueux.  
 
Son règne fut une époque de prospérité et d'expansion commercial et artistique, mais les circonstances de sa mort reste inconnues. Hatchepsout encouragea le commerce avec l'Asie, organisa des expéditions vers les mines du Sinaï et vers le Pount, dont les détails figurent sur le deuxième portique, ou portique de Pount, à Deir el-Bahari. Les merveilles du Pount furent offertes à Amon et allèrent enrichir le trésor de Karnak. Elle envoya une expédition aux carrières d'Assouan pour la taille de deux obélisques pour Karnak. 
 
Expéditions 
 
Si les historiens du XIXe siècle, déroutés par cette présence féminine, lui ont reproché son manque d'entrain belliqueux, il faut reconnaître que le pays ne fut nullement menacé sur ses frontières asiatiques. En Nubie, au contraire, l'influence égyptienne se fait sentir de façon durable au-delà de la troisième cataracte. L'oeuvre d'Hatchepsout, se situe dans la continuité de l'oeuvre de ses devanciers. Les premiers souverains de la dynastie, prenant la tête d'un pays appauvri, se sont particulièrement attachés à restaurer les sanctuaires des Thébains et de leurs alliés. Hatchepsout profite de l'abondance récente que les conquêtes asiatiques ont apporté au pays pour poursuivre cette OEuvre de restauration et s'intéresser à des fondations jusqu'alors totalement délaissées. Forte de cette tradition qu'elle détourne à son profit, elle se montre comme un des souverains ayant participé à la reconquête effective du pays. Le texte de restauration du Spéos Artémidos la présente comme celle qui a bouté les Hyksôs hors d'égypte. 
Deux campagnes militaires sont connues : l'une en Nubie, l'autre en Syro-Palestine. En l'an 9, elle envoie le chef du Trésor Néhésy mener une expédition au pays de Pount. Les Egyptiens nouent des contacts pacifiques avec les Pountites, et rapportent de nombreux produits exotiques comme des arbres à encens. Le succès de cette expédition lointaine est mis en image sur les murs du temple de Deir el-Bahari. C'est assurément l'un des évènements les plus marquants du règne. 
 
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Modifié en dernier lieu le 3.04.2005
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